Avoir une identité visuelle permet de rendre ta marque visible et reconnaissable aux yeux des gens. Et être visible, c’est le but de toute marque. Ça te permet aussi de te distinguer par rapport aux autres et d’évoluer.
Le but, c’est de rester dans la tête des gens et de créer des familiarités.
Ok, au début, tu travailles seul dans ta cave, mais après, tu vas avoir une équipe, des bureaux donc il faut créer une harmonie et une symbiose, sinon tout le monde va se perdre.
Tes valeurs :
Ça va définir ton environnement de travail : la manière de collaborer entre collègues et avec les personnes externes, le bien-être au travail et comment construire ton offre. Par exemple, tes valeurs peuvent être l’éco-responsabilité, la confiance, la coopération, la passion, etc.
Dans le cas de l’éco-responsabilité, tu vas privilégier les transports en commun pour se déplacer et tu auras des tasses de café recyclable.
Et grâce à tes valeurs, tu vas pouvoir en découler les éléments graphiques et visuels de ton entreprise. Par exemple, si ta valeur c’est l’environnement, tu éviteras le gris dans ta charte graphique (ça rappelle la pollution).
Personnalité de la marque :
Décris ta marque avec 3 adjectifs comme si tu décrivais une personne. Par exemple, ma marque peut être solaire, dynamique et extravertie ou bien sérieuse, luxueuse et moderne.
Positionnement :
Définis le clairement : haut de gamme/entrée de gamme ; pour public jeune/public âgé ; pour les débutants/experts ; etc.
Bonnes pratiques (inspirations) :
Fais un benchmark (comparaison entre plusieurs marques) de tes concurrents et des marques que tu trouves inspirantes.
Le choix des couleurs ça véhicule un message. Par exemple, les personnes en finance portent des chemises bleues, car ça garantit la sécurité.
Il ne faut pas avoir trop de couleur, sinon ça fait cheap. En général, 5 à 6 couleurs max suffisent pour créer une palette de couleur.
Il faut choisir les couleurs en fonction des significations : rouge pour la passion, violet pour l’ambition, jaune pour l’optimisme. L’image du dessous explique tout ça mieux que nous.
Une fois que tu as sélectionné tes couleurs, tu peux ensuite les décliner et créer des palettes secondaires.
Par exemple : Ton logo est bleu et rouge et tu dois utiliser un fond bleu pour que ça soit en adéquation avec ta palette. (Gros) problème : On ne verra plus ton logo. Tu peux prendre des couleurs de ta palette secondaire pour créer plus de dynamisme.
Le logo, c’est LE visuel de ton entreprise, le moyen d’identification. En le voyant, les gens vont reconnaître ta marque.
Il existe plusieurs types de logo, mais généralement composés d’un symbole ou d’une forme abstraite avec un slogan.
Parfois, l’idée que t’as ne rend pas forcément comme tu le penses. Essaye donc plusieurs logos et n’hésite pas à demander autour de toi des retours sur ton logo.
Exemple de logos ratés :
Comme quoi on peut avoir une idée qui finalement donne un sens pas voulu. Ça fait beaucoup moins sérieux, nous sommes d’accord.
Il y a deux types de lettres en typographie, celles avec et sans empattement. Souvent, on utilise les lettres avec empattement (avec serif) pour représenter le professionnalisme, l’autorité, l’histoire et l’expérience. Les lettres sans empattement (sans serif) représentent, la modernité, le dynamisme, la fluidité et elles sont plus rassurantes. C’est rond, c’est doux, c’est Rondoudou (+1 si t’as la ref de Pokémon)
Pour respecter les codes, le luxe utilise des lettres avec empattement et les jeux pour enfants, on utilise des lettres sans empattement.
Mais en vrai, tu fais ce que tu veux du moment que la signification est cohérente. Il faut aussi utiliser cette stratégie pour les formes. Par exemple, si tu sais que tu veux être vraiment sérieux, tu vas plus utiliser des bords carrés. Au contraire, si tu veux que ce soit plus ludique, tu vas utiliser des bords arrondis (#Rondoudou).
Au niveau de la typo, c’est comme les couleurs, il ne faut pas que t’en aies 72. Sélectionne en 2 ou 3 max et définit leur usage.
Par exemple, chez Goods Station, on utilise Fredoka One pour les titres et Raleway pour le corps de texte.
Comme on te l’a dit précédemment, le but, c’est d’être reconnaissable. Il faut que tu crées ton propre style pour qu’on se dise : « Ah oui, je reconnais ces posts, c’est une marque de dentifrice qui fait ça ! ».
Et ce qui peut t’aider pour ça, c’est avoir tes propres icônes et types d’icônes que tu utiliseras tout le temps. (Tu peux ranger les icônes Canva avec le Walkman de tes parents.) Attention, le tout est de toujours garder le même style pour toutes tes icônes. RESTE COHÉRENT CHEF !
Par exemple, tu peux te dire “Je veux illustrer mes visuels avec des bonhommes en bâtons.” Et donc tu feras TOUS tes bonhommes uniquement en bâtons.
Si tu es une marque qui vend des produits physiques, le packaging va jouer un des rôles les plus importants pour convaincre tes clients. L’expression « L’habit ne fait pas le moine. » n’est pas valable en marketing.
Le packaging doit refléter l’identité visuelle que tu as créée lors des étapes précédentes. Tu reprends les typos, les formes, etc., et le tour est joué.
Bon, tu vas me dire que ce n’est pas si facile que ça et tu as raison.
Un consommateur, c’est comme des maths, ça s’étudie. Pour ça, tu peux t’aider de ton ICP ou Persona.
Par exemple, quelqu’un qui achète des plats tout faits, aime bien mettre voir concrètement ce qu’il mange. Donc mets un emballage transparent. C’est mieux.
Maintenant, tu connais les différentes étapes à suivre pour créer ton identité visuelle, let’s go Roberto !!!
N’oublie pas que tu peux tester plusieurs choses, tu ne vas pas créer ton identité en un claquement de doigts. Pour rappel, un bébé ça met 9 mois à naître. Dis-toi que pour créer une identité visuelle, c’est pareil. C’est long (bon moins long quand même), mais tu seras super fier de montrer ta marque.
Écrit par : Chloé Palozzi