Le travail de demain
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Interview Aloys Piganeau
sur le “Future of Work”

Nous avons remarqué que de plus en plus d’entreprises engagent des travailleurs indépendants (appelés freelances) en plus de leurs employés traditionnels. Cela se produit souvent dans les domaines de la technologie, du marketing, de la création de contenu, etc.
Aujourd’hui 1 français sur 4 est slasheur.
Un slasheur est une personne qui cumule plusieurs activités professionnelles. Il exerce donc plusieurs jobs en même temps. Le terme slasheur provient du signe typographique « / ».
Le phénomène du slasheur représente clairement l’évolution du mode de travail. De nos jours, les travailleurs cherchent de plus en plus à trouver des opportunités de travail qui leur permettent de diversifier leurs activités et d’exercer différentes compétences. Les travailleurs freelances, les slasheurs, sont devenus une force dans le monde du travail et de l’entreprise.
C’est pourquoi, la question du Future of Work est un sujet d’actualité.
Nous cherchons à comprendre comment les entreprises peuvent s’adapter à cette nouvelle réalité du travail ? Comment elles peuvent travailler avec des travailleurs indépendants et des slasheurs ? Et comment elles peuvent répondre aux besoins des travailleurs ?
On réalise donc cette interview avec Aloys Piganeau, Co-fondateur & CEO de LXIR pour connaître l’état d’esprit d’une jeune marque vis-à-vis de leur culture d’entreprise. Le but est d’aider les slashers à mieux comprendre comment surfer avec succès dans différents environnements de travail.

Rencontre avec Aloys Piganeau, Co-fondateur & CEO de LXIR

Pour commencer, pourrais-tu te présenter et nous décrire ton entreprise ?

"Je suis Aloys Piganeau, Co-fondateur & CEO de LXIR, entreprise française qui veut créer et réinventer le milieu de la boisson en changeant sa forme. Nous nous sommes lancés avec Guillaume Schegg, mon associé il y a déjà 2 ans. LXIR est une boisson solide, un « compact » fruité qui transforme votre verre en un délicieux mocktail prêt à déguster. En plus d'être faible en calories et sans sucres ajoutés, LXIR est une solution plus écologique, plus pratique et plus ludique !"

Peux-tu m’en dire un peu plus sur l’inspiration derrière ta marque et les produits que tu proposes ?

"Chez LXIR, nous souhaitons devenir les « leaders de la boisson solide » à l’échelle nationale et même mondiale. Nous souhaitons nous diversifier potentiellement dans le futur avec différentes gammes mais toujours avec une typologie produit axé sur la boisson solide. Nous souhaitons être une marque qui parle à tous, accessible, mise en valeur avec un design épuré et pastel que nous avons imaginé avec nos designers. Nous souhaitons être totalement transparents sur ce nouveau mode et cette nouvelle manière de consommer une boisson.On veut être une marque qui parle à tous, accessible, qui est mise en valeur avec un design épuré et pastel qu’on a mis en place avec nos designers. On veut être totalement transparent sur ce nouveau mode et cette nouvelle manière de consommer une boisson."

Comment décris-tu la culture de ton entreprise ? Quelles sont les valeurs ?

"Nous avons plutôt un modèle d’entreprise familiale, nous cherchons avant tout à avoir un climat de confiance et de transparence. De plus, nous nous entourons de personnes jeunes et ambitieuses, avec qui il est agréable de travailler. « Avec peu de chose on peut faire beaucoup ! ». Aussi, nous avons plusieurs valeurs clés : nous faisons très attention aux émotions des uns et des autres, à la compréhension et au mode de fonctionnement à la fois émotionnelle et intellectuelle afin d’aller au plus haut. On prône la bienveillance !Aussi, on a plusieurs valeurs clés : on fait très attention aux émotions des uns et des autres, à la compréhension et au mode de fonctionnement à la fois émotionnelle et intellectuelle afin d’aller au plus haut. On prône la bienveillance !"

Quelle est la chose la plus importante que tu regardes avant de collaborer avec quelqu’un ?

"C’est d’abord une question de feeling humain. Nous voulons collaborer avec des personnes de confiance qui croient profondément à nos projets, dans le but d’avancer ensemble. Nous cherchons un équilibre entre qualité et expertise."

Selon toi, en 2030 l’espace idéal de travail ressemblera à quoi ?

"Dans un open-space, avec un équilibre vie privée – vie professionnelle."

Quelle est ton opinion sur l’avenir du travail à distance et est-ce que tu autorises le télétravail au sein de ta boîte ?

"Je suis pour, mais lorsque l’on arrive dans une boîte il est important de s’inspirer de la culture et de la comprendre. Nous l’autorisons une à deux fois par semaine, et essayons de pas en abuser. Notre boîte est adaptable dans la limite du raisonnable. Nous aimons bien qu’il y ait des moments réguliers où l’on se voit.On aime bien qu’il y ait des moments réguliers où l’on se voit."

Est-ce que la semaine de 4 jours t’intéresserait ? Cela correspond à ta vision ?

"Pour le moment, ça ne correspond pas à ma vision. Selon moi, la valeur travail est importante. L’équilibre entre vie perso et vie professionnelle peut très bien se faire sur une semaine de 5 jours si le temps est bien réparti et l’organisation est efficace."

Est-ce que tu laisses tes employés avoir une autre activité en dehors du travail ?

"Bien sûr, on le privilégie même. On a chacun nos passions à côté, cela fait partie de l’équilibre, on ne peut pas constamment bosser sur un seul projet. Par exemple, Emma, qui nous a rejoint en janvier, s’investit beaucoup dans une association à côté en tant que secrétaire générale. Ça lui tient énormément à cœur. Nous en sommes ravis et l’encourageons à fond !"

Que penses-tu de prendre un slasheur sur des missions ponctuelles ?

"J’en pense que du bien, ça nous arrive très régulièrement. Nous avons deux freelances avec lesquelles nous travaillons régulièrement : Alex, une vidéaste de talent, Julia qui s’occupe de notre partie branding, et j’en suis plus que satisfait !"

Que penses-tu de l’intelligence artificielle ? Tu vois ça comme une opportunité ou plutôt un danger ?

"C’est une bonne base pour être plus efficace dans ton travail mais ça ne peut pas être utilisé seul, ça ne remplacera jamais un vrai humain au travail. Ça sert plutôt à optimiser son temps."

Est-ce que tu penses qu’on devrait embaucher ceux qui n’ont pas de diplôme ?

"En général, nous ne regardont pas directement les CV lorsque nous embauchons quelquun. Dans un premier temps, nous regardons plutôt la personne et l’envie, la manière dont elle se présente. Notre démarche de recrutement se fait plutôt sur la base du feeling. Evidemment le CV est important et appporte une partie technique non négligeable. Nous portons également une attention particulière au portfolio, aux références, etc. mais cela ne fait pas tout, mais c’est tout de même très important.On peut également regarder le portfolio, les références, etc. ça ne fait pas tout, mais c’est tout de même très important."